La question de la rentabilité de l’assurance vie est au cœur des préoccupations des épargnants. En effet, le montant que l’on peut espérer toucher à terme dépend de nombreux facteurs tels que les frais, le rendement des fonds, la fiscalité et la durée du contrat. Cet article vous éclairera sur les éléments qui influent sur le montant final perçu et vous donnera les clés pour optimiser votre assurance vie.
Les différents types d’assurance vie
Avant de se pencher sur la question du montant perçu, il convient de rappeler qu’il existe deux grands types d’assurance vie : les contrats en fonds en euros et les contrats en unités de compte (UC). Les premiers offrent une garantie en capital et un rendement minimum annuel, tandis que les seconds sont adossés à des supports financiers plus risqués (actions, obligations, immobilier…) et ne garantissent pas le capital investi.
Les frais liés à l’assurance vie
Pour déterminer le montant que vous toucherez au terme de votre assurance vie, il est important de prendre en compte les frais qui s’appliquent tout au long de la durée du contrat. Il existe trois types de frais :
- Les frais d’entrée, qui correspondent à un pourcentage du capital investi lors de la souscription du contrat.
- Les frais de gestion, prélevés chaque année sur le montant de l’épargne.
- Les frais d’arbitrage, qui sont appliqués en cas de changement de supports d’investissement (uniquement pour les contrats en UC).
Il est essentiel de comparer ces frais avant de souscrire à un contrat d’assurance vie, car ils peuvent impacter significativement la rentabilité finale de votre épargne.
Le rendement des fonds
Le montant que vous toucherez au terme de votre assurance vie dépend également du rendement des fonds dans lesquels vous avez investi. Pour les contrats en fonds en euros, le rendement est généralement compris entre 1 et 2% par an. En revanche, pour les contrats en UC, le rendement est plus variable et dépend des performances des supports financiers choisis.
Afin d’optimiser la rentabilité de votre assurance vie, il peut être judicieux de diversifier vos investissements entre différents supports (actions, obligations, immobilier…) et/ou différentes zones géographiques. Cela permettra de répartir le risque tout en profitant des opportunités offertes par les marchés financiers.
La fiscalité applicable
Le montant perçu au terme de l’assurance vie est soumis à une fiscalité spécifique, qui dépend notamment de la durée du contrat :
- Pour un contrat souscrit depuis moins de 8 ans, les intérêts sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou à un prélèvement forfaitaire de 12,8% (selon votre choix).
- Pour un contrat souscrit depuis plus de 8 ans, les intérêts sont imposés au prélèvement forfaitaire de 7,5%, après un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple (pour les versements effectués avant le 27/09/2017).
Il est donc essentiel de tenir compte de la fiscalité applicable à votre situation pour déterminer le montant net que vous toucherez au terme de votre assurance vie.
La durée du contrat
Enfin, la durée du contrat d’assurance vie influence également le montant final perçu. Plus la durée du contrat est longue, plus les intérêts composés auront le temps de jouer en votre faveur. Ainsi, il est généralement recommandé de souscrire une assurance vie pour une durée minimale de 8 ans afin de bénéficier des avantages fiscaux mentionnés précédemment.
Toutefois, il est également possible d’effectuer des rachats partiels ou totaux avant l’échéance du contrat. Dans ce cas, le montant perçu dépendra des performances des fonds et des éventuelles pénalités appliquées par l’assureur.
Au regard de ces éléments, il apparaît que le montant que vous toucherez au terme de votre assurance vie dépendra principalement des frais liés au contrat, du rendement des fonds dans lesquels vous avez investi, de la fiscalité applicable et de la durée du contrat. Pour optimiser votre épargne, il est donc essentiel de comparer les contrats d’assurance vie disponibles sur le marché, de diversifier vos investissements et de prendre en compte la fiscalité applicable à votre situation.