Si Jean Calvin voulait que Genève devienne un État théocratique et qu’il en fut banni durant des années, ce n’est pour rien. Actuellement et depuis l’adoption d’une loi permettant de reconnaître la prostitution comme un métier légal et donc décent, Genève est devenue la ville du sexe. Voici les facteurs qui déterminent cela.
Économique
Genève ou encore la cité de Calvin attire de plus en plus des prostitués, car la ville regroupe beaucoup d’activités internationales et donc beaucoup de personnes riches et friandes comme des touristes venant du monde entier. Ces personnes qui effectuent des dépenses insensées à des montants incroyables font des propositions indécentes seulement pour des actes sexuels souvent hors du commun. Aussi, attirés par l’argent et le luxe, les prostitués (hommes ou femmes) gagnent beaucoup d’argent en Genève.
Politique
Il a été constaté que les flux migratoires favorisent la prostitution. Depuis la libre circulation des individus ressortissants de l’Union européenne, vendeurs et acheteurs de sexe vont et viennent librement en Suisse surtout dans la capitale. D’après l’association des travailleuses et travailleurs du sexe à Genève ou l’Aspasie, le nombre de nouveaux inscrits par an varie en fonction du mouvement migratoire.
Depuis que l’Etat Suisse a déclaré ce secteur comme légal et donc protégé par la loi, la ville de Genève a vite pris feu sous les flammes de la débauche. Comme revers économique pour l’État, l’industrie du sexe rapporte environ 14,5 milliards d’euros par an au pays. Ceci vient des taxes et impôts que payent les escortes à Genève et de nombreux gérants d’établissements qui avouent malgré eux que la prostitution est une activité qui rapporte beaucoup. Ainsi, on voit les lieux de prostitution se multiplier de jour en jour, mais aussi de différentes opérations promotionnelles naître.
Social
D’une part, si certaines personnes se prostituent pour gagner de l’argent, d’autres le font pour passer du bon temps et se faire plaisir. En effet, entre amis, il est très facile de céder à la tentation. Une tentation qui, non seulement, procure de l’argent et tout ce qui va avec, mais aussi du plaisir. D’ailleurs, beaucoup de jeunes trouvent la pratique du sexe très plaisante.
D’autre part, les prostitués proviennent de familles à problèmes dont les parents sont divorcés, les membres de la famille en conflits, et les enfants aux problèmes avec leurs parents. En tout cas, il a été constaté que la plupart des jeunes prostituées sont parties de leurs foyers dans le but d’avoir une vie meilleure.
Malgré une statistique trompeuse démontrant qu’un habitant sur 55 se prostitue, beaucoup travaillent de manière occasionnelle et ne sont pas ainsi recensés comme prostitués. Ces personnes sont souvent celles dont les papiers ne sont pas en règle et qui viennent à Genève dans le but de se faire un maximum d’argent. Leur cas est inquiétant, car elles ne bénéficient pas de la protection de l’État.