L’opération d’un genou douloureux : le moment idéal

Les douleurs d’un genou sont souvent liées à la déchirure des ligaments, à l’arthrose ou à la lésion du ménisque. Cependant, plusieurs solutions aident à la réduction de la douleur. La chirurgie d’un genou constitue une opération extrêmement délicate. Elle n’est alors imaginable que dans des cas très spécifiques.

La nécessité d’une ablation du ménisque

En pliant le genou, il arrive qu’on sente quelque chose qui n’est pas normal ou habituel. En retendant la jambe, on peut avoir une difficulté à le faire, ce qui signifie l’instabilité de la lésion. Dans ce cas, un fragment au niveau du ménisque mobile peut entraîner des ressauts ou des blocages. Cela se manifeste souvent à la suite d’un traumatisme sportif, lors du vrillage du genou ou lorsqu’on se relève brutalement. En fonction du type lésions, une suture est envisageable, grâce à l’intervention d’un spécialiste de la chirurgie du genou. Le rapprochement des bords de la fissure aide à la préservation du ménisque, en vue d’une cicatrisation.

Le déroulement d’une opération du ménisque

En amputant le ménisque, on a recours à l’opération en ambulatoire, en se servant d’une arthroscopie. Cela consiste à l’insertion d’une mini-caméra et d’une pince en faisant deux incisions. Après cela, la récupération se fait rapidement et on peut marcher d’un coup, en se servant des béquilles. Cela peut nécessiter quelques jours avant de revenir à la normale. En disposant d’un métier sédentaire, on peut arrêter le travail pendant une semaine. Pour ceux qui ont un métier physique, l’arrêt peut atteindre jusqu’à trois semaines. Grâce à cette opération, on peut profiter des genoux beaucoup plus stables. Elle aide à la facilitation du glissement entre des os, en vue d’une meilleure mobilité.

Quand l’opération est-elle évitable ?

Quand on atteint les 50 à 60 ans, on peut rencontrer l’usure naturelle du ménisque. La douleur peut être relative à l’âge et n’a rien à voir avec le traumatisme. Dans ce cas, l’intervention d’un spécialiste de la chirurgie du genou peut être évitable. Il ne sera pas non plus obligatoire tant que la lésion ne provoque aucune gêne mécanique, lors des mouvements. Si c’est le cas, on peut de temps en temps recourir au traitement des douleurs avec des médicaments. Il est à préciser que la décision appartient au spécialiste, à la suite d’un examen minutieux. On doit donc éviter de prendre une décision soi-même ou de procéder à l’automédication.

Douleurs relatives à l’arthrose : l’opération, est-elle obligatoire ?

Lors de l’ arthrose, la chirurgie n’est nécessairement pas le dernier recours. Parfois, l’usage des infiltrations, des antalgiques ou d’une activité physique contribue à l’atténuation de la douleur. Sinon, le trouble peut devenir handicapant, tout en réduisant le périmètre de marche. Souvent, la meilleure solution est le retardement de la mise en place d’une prothèse pour genou. Si possible, on doit éviter à son recours avant l’âge de 60 ans. La longévité d’une prothèse est entre 15 et 20 ans. Après un potentiel changement, les résultats de la deuxième sont souvent moins favorables. En outre, la prothèse provoque souvent des gênes, ce qui peut provoquer son oubli.