La violence conjugale : formes et sanctions

Selon les spécialistes, le cas de violences conjugales s’est aggravé durant le confinement dû à la pandémie du covid-19. De nos jours, cette violence concerne toutes les parties des couches de la population, aussi bien les riches que les pauvres et ceux qui ont fait des études ou pas. En principe, les auteurs de cette infraction sont des hommes et les victimes des femmes.

Les principales causes de la violence

D’une manière générale, la violence conjugale est l’ensemble de comportements, d’attitudes, d’actes de l’un des conjoints dans l’objectif de contrôler et de dominer l’autre. Ce phénomène touche les différentes catégories des couples, c’est-à-dire mariés ou non, hétérosexuels ou homosexuels, et autres. Nous savons que ces violences peuvent affecter les membres de la famille de la victime et de l’auteur de l’acte. Selon l’Organisation mondiale de la santé, il existe une liste de circonstances qui déclenche la violence conjugale à l’égard des femmes, peu importe que les pays concernés soient développés ou en voie de développement. Par exemple, le fait de ne pas obéir à l’homme, ne pas bien s’occuper des enfants ou du foyer, ne pas avoir préparé à temps le repas, refuser de coucher avec l’homme, sortir quelque part sans l’accord de l’homme, et autres. Sachez aussi que l’alcool, la drogue et le stress sont des facteurs de risque pour la manifestation de la violence pourtant, aucun d’entre eux ne peut la justifier.

Les différentes formes de violences

En ce moment, toutes les formes de violences conjugales  sont renforcées par les outils numériques. D’après les statistiques des experts dans le domaine, 9 femmes sur 10 victimes de ce fléau affirment avoir subi au moins une forme de cyber violence conjugale. À part cela, il existe d’autres formes de violences conjugales au sein de la société. Par exemple :

  • La violence verbale : elle se manifeste par les menaces, les intimidations, les hurlements, les cris, les insultes, les chantages, et autres.  Cette catégorie de violences passe inaperçue, car elles ne laissent pas des traces physiques. Cependant, elles instaurent un climat de crainte et des traces psychologiques sur la victime.
  • La violence physique : elle se caractérise par les coups de poing ou de pieds, les gifles, les étranglements, la brulure par une cigarette, et autres. Une telle agression laisse des traces physiques, un sentiment de peur et des impacts psychologiques.
  • La violence sexuelle : c’est le fait de forcer son partenaire à avoir une relation sexuelle, à se prostituer, à se laisser insulter durant l’acte sexuel, et autres.  Il s’agit d’une atteinte à l’intégrité sexuelle.
  • La violence psychologique : ce sont des propos méprisants qui visent à humilier le partenaire. Par exemple, des critiques répétitives sur votre manière de cuisiner ou de s’habiller.
  • Et autre.

Les sanctions pénales encourues

Il est important de savoir que comme sur avocat-secours.fr, toutes les violences conjugales sont qualifiées des délits et passibles d’une répression pénale. Selon la loi, les coups et blessures entre époux sont considérés plus graves que ceux des coups et blessures classiques entre d’autres personnes. Sachez que la victime de violences conjugales qui alerte les autorités compétentes peut bénéficier de plusieurs mesures de protection qui pourront s’étendre à ses enfants. Concernant les sanctions prévues pour les violences physiques, elles dépendent du nombre de jours d’incapacité totale de travail ou ITT subi par la victime. Par exemple, si l’ITT est inférieure ou égale à 8 jours, l’auteur sera puni de trois ans de prison et d’une amende de 45 000 euros. Pour les violences psychologiques comme le cas de harcèlement moral, la peine maximale est de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Et quant aux violences sexuelles, la peine est de 20 ans de prison pour le viol dans un couple.